Afin d’encourager et d’aider un enfant à débuter le surf, il est intéressant de se poser quelques questions. Même si le coût peut effrayer, ne nous arrêtons pas là, il existe des aides financières possibles.
Alors même si les motivations peuvent être différentes pour chacun, comment savoir si le surf sera bénéfique pour mon enfant ? Qu’il soit inquiet ou motivé, que l’initiation au se déroule pendant les vacances familiales ou en colonie surf, quel est le rôle du parent qui accompagne son enfant à débuter le surf ?
Pourquoi débuter le surf dès l’enfance ?
Le surf est un sport aujourd’hui très répandu en France. Plusieurs raisons peuvent motiver un enfant à vouloir faire du surf. On peut chercher à savoir d’où lui vient cette envie ou pas… L’important reste que ses motivations soient personnelles afin qu’il en tire tous les bénéfices que l’activité peut lui apporter.
L’esprit surf
Le surf est un sport très ancien (XVème siècle), qui est né en Polynésie, Hawaï plus précisément où l’on prenait les premières vagues sur des grosses planches en bois. Il se développe aux Etats Unis et en Australie au début du XIXème siècle avant d’arriver en Europe, à Biarritz plus précisément, dans les années 50. C’est tout d’abord une poignée de jeunes adultes qui le pratique étant donné que le matériel n’est pas encore commercialisé en France : les plus excités (et fortunées) se font importer leurs planches des Etats Unis. L’activité est donc réservée à une petite « élite » de courageux. Les planches n’étant pas équipées de leash (corde qui relie le surf au pied du surfeur), il n’est pas rare qu’elles soient perdues dans l’eau. Ramenées au bord par les vagues, c’est ainsi que quelques enfants tentent de prendre leurs premières vagues. L’activité apparait également dans les médias, même Dingo s’essaye à la glisse dans un épisode de Mickey parut en 1937 façon cartoon : La culture surf est née.
Des « tribus » de jeunes qui vivent au bord de l’océan tentent de dompter les vagues. D’après ces jeunes (devenus aujourd’hui des « anciens du surf » ou « tontons surfeurs »), cette culture est basée sur le partage, la convivialité, assimilables aux mouvements hippies très nombreux à cette époque. C’est dans les années 80 que les sports de glisse se répandent avec le surf des mers comme première discipline.
Le surf est devenu depuis un sport très en vogue, avec des codes qui ont évolué et une activité commerciale qui s’est développée. Chez certains groupes d’enfants et de jeunes, cela se traduit par une mode : style vestimentaire, musique, films (Brice de Nice, Point Break, Marmaduke…) et même des dessins animés (les rois de la glisse, Lilo et Stitch). Et malgré que les clichés soient omniprésents dans ce milieu (localisme, rivalités, frime, drague etc.), le surf, pour la plupart des adeptes, reste avant tout un état d’esprit, une philosophie de vie. Pour s’en faire une idée, il n’y a qu’à lire les titres des livres « le surf tribu livre » de Roger Mansfield, « Surfer l’Esprit de Soi », de Joseph Schoeninger ou encore celui de Gibus de Soultrait à propos de la légende vivante dans ce domaine : “Kelly Slater, Le surf en tête”.
Entre le surf plaisir et les bénéfices du surf chez l’enfant
A travers le sport en général, l’enfant acquiert des savoirs et s’enrichie de valeurs. Le surf ne déroge pas à la règle.
En termes de savoirs, l’enfant apprendra notamment à se familiariser avec son environnement : l’océan. Il connaîtra inévitablement les risques qu’il représente et comment agir en fonction des différents dangers. Il apprendra donc à adapter son comportement dans l’eau.
Dans le milieu du surf, on est en général sensible à la protection de l’environnement, une grande association comme la Surfrider Foundation organise notamment des événements comme les « initiatives océanes » visant à dépolluer les plages.
Le surf est également un sport de partage. Les surfeurs constituent souvent un groupe, une communauté. Même s’il s’agit d’un sport individuel et que pour mieux profiter d’une vague, il est préférable de ne pas être trop nombreux dessus, on part souvent surfer en petit groupe de 2 ou 3.
L’activité développe aussi le goût de l’effort, et il en faut ! Bien qu’il soit possible de progresser vite, le surf demande de l’investissement et des efforts : même si on apprend à maîtriser son corps dans l’élément « eau », on ne domine pas l’océan, que l’on soit un jeune débutant ou un grand champion.
Certains vont plus loin encore comme Fernando de Amorim, psychanalyste et surfeur : « Le surf exige une rigueur et une discipline à toute épreuve. Un surfeur c’est quelqu’un qui pense ! Et penser c’est mettre ensemble et de façon dynamique des ressources mentales comme la réflexion, la mémoire, la représentation et la cognition ».
Bref, on pourra encore trouver d’autres bénéfices, tels que socialisation, respect, persévérance, confiance en soi, connaissance de son corps, santé… Mais si vous interrogez un surfeur, il est possible qu’il ne vous parle que de « Plaisir » procuré entre autre par l’adrénaline. C’est la première sensation que doit apporter ce sport dont la pratique est synonyme de liberté. Que le surf soit un simple loisir ou une véritable passion, la notion de « plaisir » doit rester centrale pour que l’enfant puisse s’enrichir de tous les bienfaits de l’activité.
Handicap et maladie : quand le surf devient une thérapie
Certains clubs, malheureusement encore trop peu nombreux, affichent le label « Handi surf » : du surf pour les enfants porteurs de handicap. L’accompagnement est beaucoup plus important que dans les autres clubs, et selon le handicap, il s’agit parfois simplement de faire du surf en tandem (le moniteur porte l’enfant sur sa planche). Le but premier étant d’apporter de la joie à l’enfant. A l’initiative du projet « Des enfants et des vagues », aujourd’hui devenu l’association « Handi Surf », les clubs labélisés sont répertoriés sur leur site web handisurf.
Mais le surf, pour certaines formes de handicap, est de plus en plus reconnu comme thérapie : l’activité devient un soin et peut même être prescrite par le corps médical. C’est déjà le cas dans certains pays comme en Angleterre ou aux Etats Unis. En France, une association de surf thérapie s’est développée autour de ce thème notamment afin d’en prouver les vertus.
La surf thérapie est également employée pour des enfants malades. C’est le cas de la l’association Etoile des neiges qui lutte contre la mucoviscidose et organise des stages. Cette lutte est également le combat de grands champions comme Jamie O’Brien ou Kelly Skater.
D’autres surfeurs s’engagent aussi en donnant de leur temps (comme dans des manifestations telle que le téléthon, les pièces jaunes).
Bien qu’encore trop peu répandues, plusieurs initiatives ont donc vu le jour ces dernières années permettant à des enfants autistes, trisomiques, mal voyants, mal entendant ou atteints de handicap moteur ou d’une maladie, de pratiquer une activité qui leur paraissait jusqu’à présent irréalisable. C’est le cas par exemple des journées consacrées au Handisurf et à Surf Insertion dans le championnat de France de la Fédération Française de Surf.
Concluons simplement avec les témoignages de deux surfeurs engagés dans ces causes :
« Ce qui nous anime, c’est simplement de partager notre sport-passion, le surf ! », plaisir partagé pour l’un des fondateur du projet « Des enfants et des vagues », François Gouffrant.
« Beaucoup de personnes ressentent aussi les bénéfices du surf, quel que soit leur âge, quel que soit leur état de santé, quel que soit leur handicap. » pour faire reconnaître un sport comme un soin, pour Guillaume Barucq auteur du livre « Surf Thérapie ».
Comment initier mon enfant au surf ?
En tant que parent, on se pose beaucoup de questions : Comment savoir si mon enfant peut faire du surf, s’il est prêt ? Face à une multitude d’écoles, de stages, de colonies, comment choisir le cadre qui sera le plus adapté à mon enfant ? Mais encore, comment se passe une initiation ?
A qui s’adresse l’activité ?
Fille ou garçon, enfant, adolescent (et même adulte), tout le monde peut commencer le surf, une seule condition physique : savoir nager. Il est également préférable d’être à l’aise dans l’eau, mais en règle générale, l’enfant qui ne l’est pas ne voudra pas faire du surf… Et cela rejoint la seule condition mentale : avoir envie de pratiquer le surf.
Il n’y a pas vraiment d’âge pour commencer le surf, mais étant données les conditions (savoir nager et avoir envie de surfer), les professionnels du surf et médecins du sport conseillent de commencer à partir de 6 ans (âge où l’on apprend généralement à nager). Ces conditions ne sont pas strictes, certains enfants sont prêts avant, d’autres plus tard…
Les règles sont particulières pour les enfants porteurs de handicap car les structures labélisées vont amener l’activité de manière différente en fonction du public, et surtout avec un encadrement plus adapté.
Avant de se lancer
Il est préférable de faire appel à des professionnels pour initier l’enfant au surf. On s’oriente donc vers des clubs ou écoles de surf. Il en existe beaucoup à proximité des plages océanes, de la Bretagne au Pays Basque, difficile de se rendre sur une station balnéaire qui n’a pas son club de surf. Il en existe également plus au nord mais étant donné que les « spots » (site de pratique du surf) y sont plus rares, les structures le sont également. Parfois, plusieurs écoles sont présentes sur une même station. On pourra se fier à celles qui ont le label de la Fédération Française de Surf (FFS) mais il existe d’autres écoles sérieuses n’ont pas choisit d’affilier ce label. La meilleure solution étant certainement de vous rendre directement dans les structures pour prendre des informations et de suivre le ressenti de votre enfant et le votre.
On a souvent le choix entre cours particuliers ou collectifs, les deux ont leurs avantages. En cours individuels, la progression pourra être plus rapide pour des raisons que l’on comprend vite : les conseils qui lui seront faits seront plus personnalisés et le moniteur sera plus disponible pour l’élève.
En groupe (8 élèves maximum par moniteur), l’enfant pourra se faire des amis. Les moniteurs se servent du groupe pour favoriser l’entraide. En général « l’esprit surf » arrive ainsi dès les premiers cours. L’enfant trouvera ici une motivation supplémentaire pour y retourner.
Certains enfants ont parfois l’opportunité d’apprendre le surf avec un proche. Cette pratique n’est cependant pas souvent sécurisée : matériel inadapté au débutant et à sa taille, consignes de sécurité mal abordées, zones inappropriées (car obligatoirement en dehors des zones de baignades surveillées)… Si l’enfant se sent plus en sécurité avec un proche, pourquoi ne pas se jeter à l’eau avec lui lors de son ou ses premier(s) cours ?
Il existe aussi les colonies surf ou les stages de surf, au-delà de l’activité, on confie son enfant souvent pour quelques jours, l’appréhension du parent peut donc être encore plus importante. C’est cependant un bon moyen lorsque l’on ne passe pas ses vacances au bord de l’océan ou que l’on n’y habite pas. Dans ce cas, n’hésitez pas à poser toutes vos questions à l’organisme, concernant le club de surf où l’enfant prendra des cours.
Mon enfant se « jette à l’eau »
Alors qu’on ait choisit un cours particulier, en groupe, toute l’année ou pendant ses vacances, l’initiation permettra à l’enfant de se familiariser avec l’océan. C’est la base du cours de surf : les courants, les vagues, la houle… Il apprendra également les règles de sécurité et les codes du surf.
Pour surfer, les moniteurs aideront votre enfant à choisir son matériel (comment choisir la taille de la planche, la combinaison adaptée…). Pour débuter, on préfère généralement les planches au « nez rond » (bout de planche arrondi), des planches en mousse légères et stables.
Les premiers cours se feront dans des vagues de mousse (vagues qui ont déjà déferlé). Il existe souvent des zones prévues pour commencer à surfer en dehors des zones de baignades classiques. Ces cours vont permettre d’apprendre les premières techniques (le body-surf, ramer, se lever, prendre une vague, puis choisir un spot etc.)
Enfin, les moniteurs vous le diront certainement, rien ne sert d’en faire trop, l’activité étant très physique, deux heures de surf par jour pour un débutant sera un maximum…
Quelle est la suite pour le jeune surfeur?
Le nombre de cours pour savoir surfer est variable en fonction de l’enfant. Il pourra avancer dans un premier temps en obtenant des « passeports surf ». Il arrivera ensuite un jour où son niveau lui permettra de surfer en autonomie même si il aura toujours besoin de conseils. Le parent devra alors l’accompagner dans cette démarche.
Les différents niveaux pour les enfants
Si votre enfant prend goût au surf, il pourra évoluer rapidement.
Comme dans la plupart des disciplines sportives individuelles, il existe des échelons qui permettent de mesurer le niveau de l’enfant. La Fédération Française de Surf a créé les « passeports » :
- 1ère mousse : découverte des 1ères sensations, se laisser porter par une mousse debout sur une planche
- Vague de bronze : Découvrir les premières sensations de glisse sur l’épaule de la vague
- Vague d’argent : découvrir les sensations des premiers départs sur une vague qui n’a pas déferlé
- Vague d’or : Découverte des premières sensations de surf sur l’épaule de la vague (prise de vitesse, virage…)
Pour en savoir plus sur les passeports
Progression personnelle de l’enfant vers son autonomie
Comme dans toute discipline, s’il y prend plaisir, l’enfant progressera et voudra évoluer en autonomie car ce sport le lui permet. Cela commence souvent par aller surfer tout seul. Avec son propre matériel ou du matériel de location, c’est tout à fait possible. Il sera préférable d’en discuter au préalable avec le moniteur qui, connaissant le niveau de l’enfant, pourra donner plus d’informations au parent : est-ce qu’il ne se mettra pas en danger, maîtrise t-il les risques selon les conditions de l’océan, est-il capable de surfer sans moniteur ? Si les bonnes conditions sont réunies, on accompagnera son enfant, d’abord pour se rassurer soi-même et pour garantir sa sécurité. Pour les plus jeunes, il convient de mettre un casque adapté avant de le laisser partir au milieu d’autres surfeurs. Bien sûr, son âge et sa maturité entrent aussi en compte et la décision appartient au parent qui déterminera avec l’enfant le cadre dans lequel il pourra évoluer sans son club (avec qui ? où ?…). Là encore, les conseils de son moniteur seront très utiles, on peut également rencontrer les maîtres nageurs des plages où l’enfant ira surfer.
Pour aller plus loin, il existe aussi des compétitions de surf espoirs, organisées par les clubs ou la FFS. Encore une fois, c’est une pratique commune dans tous les sports. Elles peuvent motiver certains enfants mais ne sont évidemment pas obligatoires. Si l’enfant est intéressé, ça peut être une bonne façon de valoriser ses progrès et qu’il se compare aux autres. La compétition est meilleure lorsqu’elle est vécue comme une façon de se réunir et de vivre un évènement autour d’une passion commune, et ce quelque soit le résultat…
Bien souvent, ce que préfèrent les surfeurs, c’est la quête de nouvelles vagues plutôt que de médailles. Alors, pour répondre à cette envie, on peut le suivre dans ces périples et/ou s’orienter vers les stages ou colonies de vacances surf.
Les dérives
Comme dans beaucoup de sports, il existe des risques pour les enfants. Nous ne parlons pas des risques d’accidents qui peuvent être très souvent évités si l’on respecte les règles de sécurité du surf et que l’on reste prudent dans sa pratique. Les risques que l’on voit moins venir sont plutôt liés à la pratique intensive du surf, due à des raisons différentes.
L’enfant veut aller trop vite : Il veut être le meilleur, se confronter aux grosses vagues, aux situations extrêmes, faire des figures etc. C’est l’image bien souvent véhiculée par le « surf spectacle » : des vagues toujours plus grosses, des surfeurs toujours plus aventuriers… monde duquel il faut savoir protéger l’enfant pour revenir aux vraies valeurs du surf. Les pédiatres et médecins du sport le répètent : l’enfant, en cours de croissance, ne doit pas s’entraîner comme un adulte ou de façon trop intense. Car même si certains enfants sont physiquement aptes à faire comme les grands, les répercussions sur sa santé physique peuvent être dangereuses à court comme à long terme (fractures de fatigue, retard de croissance notamment). Il est important d’aider l’enfant à trouver ses limites en ne le laissant pas se laisser aspirer par les dangers de vouloir en faire toujours plus. Des surfeurs réagissent sur les enfants et les grosses vagues : « Un gamin risque sa vie et tout le monde applaudit »
Lorsque la passion prend le dessus, il faudra également être vigilent au bien être psychologique de son enfant : socialisation, niveau scolaire…
Il existe également le « syndrome de réussite par procuration », c’est-à-dire quand le parent souhaite à tout prix que son enfant soit le meilleur au-delà des motivations propres à l’enfant. Le problème touche aujourd’hui le surf, notamment car les premières générations de surfeurs sont aujourd’hui des parents, voire grands-parents mais également car c’est un sport en vogue. Ici, le problème est souvent plus grave que lorsqu’il s’agit de l’enfant qui veut aller trop vite : le parent, censé devoir assurer la sécurité de son enfant va à l’inverse de son rôle.
Les conséquences physiques et psychologiques sont multiples, on peut lire à ce sujet l’article « Tu seras Kelly mon fils » (référence au grand champion Kelly Slater) du psychologue du sport Olivier Garcia dont les propos tranchants expliquent ce « syndrome » plus en détails.
Beaucoup de grands sportifs en ont d’ailleurs témoigné, notamment dans le monde du tennis et de la natation.
Ce syndrome est plutôt rare mais il existe. Evidemment, il ne s’agit pas de remettre en question les « tontons surfeurs » de la famille, qui sont nombreux à vouloir tout naturellement partager sa passion avec l’enfant. Dans ce cadre « plaisir », on retrouvera la notion de partage dans la complicité qui naîtra sur les vagues et ne pourra qu’enrichir l’enfant, au moins par sa relation avec ce papa, cette maman, voire ce grand père… Il est aussi tout à fait légitime de se sentir valorisé au travers des réussites de son enfant, mais le plus important doit rester le plaisir de l’enfant. Cela n’empêche pas non plus d’encourager un enfant qui a du potentiel pour l’activité, il s’agit simplement lui laisser vivre sa progression à son rythme.
Enfin, quand le sport devient un business, la pression peut également être énorme pour un enfant qui ne doit pas être en mesure de la maîtriser. Les sponsors existent dans le monde du surf, mais enfant ou pas, cela reste un support commercial, lorsqu’il n’est plus rentable, on passe à autre chose… Pour faire de la publicité, il faut des spectateurs, du « spectacle » : soit avoir un très bon niveau, soit se surpasser, et donc quelque fois, se mettre en danger… Dans la vidéo dans l’article précédemment cité « Un gamin risque sa vie et tout le monde applaudit », on voit au premier plan de la première image une casquette portant le logo d’une boisson énergisante connue de tous. Dans ce milieu de « sports extrêmes », les sponsors de ces boissons sont de plus en plus visibles. Guillaume Barucq dénonce encore au travers de son site Surf prévention : « Il est déplorable qu’on laisse ces marques faire de la publicité sur des compétitions sportives ou sur des sites Internet dédiés aux jeunes. Comment se fait-il que des boissons déconseillées aux jeunes et aux sportifs par le Ministère de la Santé puissent cibler les jeunes sportifs dans leurs campagnes publicitaires ? »
Pour conclure
Le surf est une activité ludique, à sensations, un sport qui n’a plus rien d’élitiste en se démocratisant et s’ouvrant au plus grand nombre. Ce sport a tous les atouts pour demeurer une activité libre et apporter du plaisir à l’enfant tout en l’enrichissant. Contrairement à de nombreuses activités sportives, à la fin d’une session de surf, on n’a jamais perdu. Alors surf en famille, entre amis, stage de surf, colo surf, surf vacances, surf compet’ ou écosurf, il appartient aux parents des jeunes surfeurs de bien les accompagner dans leur pratique en étant attentif à leurs envies, leurs besoins et leurs limites.