« Un droit qui n’est pas connu n’est pas un droit effectif »
La première commission Droits de l’enfant a eu lieu le 16 janvier 2016 dans les bureaux d’Evasoleil.
Cette commission a pour objectif de travailler, en particulier, sur les axes définis par les rapports rendus(1) au Comité des droits de l’enfant des Nations Unis, comme étant prioritaires.
Rappels :
1989 La Convention Internationale des Droits de l’Enfant est approuvée par l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.
1990 Le Parlement français ratifie la convention, devenant alors le 23ème pays mondial et le 2ème pays européens à ratifier le texte.
Le saviez-vous ?
Près d’1 adulte sur 2 et de 2 enfants sur 3 (âgés de 9 à 14 ans) n’ont jamais entendu parler de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)
Et, 63 % des adultes et 71 % des enfants ne connaissent pas le contenu de cette convention.
Et vous ?
Les chiffres du rapport de l’Unicef
- 3 millions d’enfants vivent sous le seuil de la pauvreté
- 20 000 enfants en situation de handicap ne sont pas scolarisés
- Entre 8 000 et 10 000 enfants vivent en bidonville
- 98 000 cas connus d’enfants en danger actuellement (10% de + qu’il y a 10 ans)
- Parmi eux, 19 000 enfants sont victimes de maltraitance et 79 000 sont en situations à risque
- 44 % des enfants maltraités ont moins de 6 ans
Ce rapport met en exergue les zones d’ombre dans l’application de la CIDE et les défis que la France doit encore relever afin de permettre à tous les enfants et adolescents d’accéder à leurs droits fondamentaux.
Evasoleil amie des Droits de l’Enfant
La Commission Droits de l’Enfant de l’association Evasoleil proposera au prochain Conseil d’administration, un certain nombre d’actions à mettre en oeuvre permettant de sensibiliser et promouvoir les droits fondamentaux des enfants mais aussi de travailler sur les axes prioritaires évoqués dans le rapport 2015 du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.
Parce que chaque enfant compte. Partout, tout le temps, l’association Evasoleil s’engage à faire connaître, à promouvoir ces droits, partout, tout le temps.
Dix millions d’enfants meurent chaque année avant leur cinquième anniversaire, de malnutrition ou de maladie. Plus de 6 millions de décès sont imputables à des maladies qui auraient pu être évitées ou aisément traitées.
Des dizaines de millions d’autres enfants souffrent de handicaps physiques ou mentaux parce qu’ils ont été privés des aliments et des soins qui leur auraient permis de s’épanouir normalement. De nombreux décès sont dus aux effets pernicieux de la pauvreté, de l’ignorance, de la discrimination et de la violence.
Les familles, les collectivités, les pays et le monde tout entier subissent de la sorte une perte effroyable et irréparable.
Passé leur plus jeune âge, les enfants ne sont pas pour autant à l’abri de forces qui menacent leur vie et leur bien-être.
Des millions d’enfants sont tout particulièrement fragilisés parce que leurs droits sont fréquemment bafoués. (source : Organisation des Nations Unies)
Nous devons donner aux enfants ce qu’il y a de meilleur. Nous devons leur transmettre les clés d’un avenir sain parce qu’il est l’avenir de l’humanité.
Nous ne pouvons, chacun en ce qui nous concerne, consentir par le silence, à la propagation d’actes malveillants contre les enfants. C’est l’affaire de tous, partout, tout le temps.
Lors du Conseil d’administration du 4 février 2016, les élus ont validé, sur le principe, qu’Evasoleil soutienne le départ en colo d’enfants qui n’ont pas accès à des séjours éducatifs, soit par l’extrême pauvreté dont ils sont victimes, soit pas le manque d’accès aux aides possibles de l’état. Cette réflexion répondait directement au rapport de l’UNICEF et aux recommandations de l’ONU 2015.
Après discussion, le CA proposera à la prochaine Assemblée Générale que 10 % de l’éventuel excédant 2016 serait réservé à cette aide (50% réinvestissement en matériel, et 40% en trésorerie d’avance).
Je prendrai contact prochaiement avec l’UNICEF 77 et Humanium pour expliquer la volonté de notre association et afin de mieux connaître les réseaux et associations avec lesquelles il faudra se mettre en contact pour mettre en place cette politique, si elle est votée en AG.