Pour qu’une aventure comme #ColoSolidaireEvasoleil puisse être rendue possible, il faut pouvoir compter sur des personnes engagées, volontaires et désireuses d’offrir d’elles-mêmes et de leur temps pour permettre le départ de ces enfants en colo.
13 personnes participent à ce projet, et 5 d’entre elles encadreront directement pendant le séjour auprès des enfants. Pour mieux comprendre qui sont ces bénévoles et pourquoi ils s’engagent dans ce projet, ils se sont prêtés au jeu et ont répondu à quelques questions.
Zoé, 21 ans, étudiante infirmière et élue de l’association
Que penses-tu du projet ?
C’est un projet important au vu du nombre d’enfants qui n’ont pas accès aux loisirs. C’est un projet qui permet également de la mixité sociale (rencontre entre les jeunes volontaires et les enfants précaires).
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Parce que j’aime m’impliquer dans les actions d’Evasoleil, qui est une association que j’affectionne beaucoup, parce que les valeurs mises en jeu dans ce projet me tiennent à cœur (partage, solidarité, générosité, respect).
Dominique, 53 ans, directrice d’un accueil de loisirs et élue de l’association
Que penses-tu du projet ?
Je trouve l’idée géniale de permettre à des enfants privés de leurs droits d’accéder à une colo.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Je participe car il est important pour moi de trouver des solutions pour réduire les inégalités et de démontrer que si on le veut on le peut. Même en partant de rien matériellement ou financièrement, on peut réaliser beaucoup par l’engagement et l’implication de soi dans un projet qui nous tient à cœur, en espérant donner envie à d’autres de reproduire à l’infini pour que chaque enfant puisse vivre toute l’insouciance de son enfance. Même si je suis consciente que c’est sortir l’enfant de son quotidien qu’un petit moment, on lui permet aussi de se créer des souvenirs et de partager des expériences avec l’autre.
Qu’apportes-tu au projet en participant, en amont mais aussi sur place, à la colonie ?
J’apporterai de mon temps, de mes idées et de mes compétences. C’est ma contribution pour défendre des valeurs humaines, je crois essentiellement à un monde meilleur pour demain. Et parce qu’une société se construit avec tous les individus, n’en mettons pas un seul de côté, il y va de la responsabilité de tous. Je prends la mienne.
Fodé, 22 ans, professeur de sport en devenir
Que penses-tu du projet ?
Je trouve que c’est un bon projet, super intéressant et que c’est pas tous les jours que des associations veulent faire ce genre de projet.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Je participe à ce projet qui est pour moi une occasion de voir comment on peut monter ce genre de projet et pour pouvoir permettre à des jeunes en situation compliquée de pouvoir vivre une colo.
Théodore, 19 ans, étudiant en physique-chimie
Que penses-tu du projet ?
Je pense que c’est un projet humble et humain qui permet à tout le monde d’agir à sa manière pour ceux qui sont trop souvent ignorés. Je pense également et surtout que ce sont des vacances pour des enfants qui en ont au moins tout autant besoin que chacun d’entre nous.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
J’y ai été invité et ce projet m’a beaucoup touché par sa simplicité et sa beauté à la fois. J’ai eu envie de m’y investir, et je fais ce que je peux pour apporter ma pierre à l’édifice. C’est aussi une manière de faire une multitude de rencontres, que ce soit à l’échelle des partenaires, des enfants, des volontaires ou des bénévoles.
Qu’apportes-tu au projet en participant, en amont mais aussi sur place, à la colonie ?
J’espère permettre au projet d’avancer, d’évoluer, de prendre vie et de s’épanouir parmi et grâce à chaque personne incluse dans ce projet. Pour cela, j’apporte un peu de temps, une pincée de sourires et un bol d’enthousiasme comme ingrédients dans la grosse recette partagée de ce projet. Ce n’est pas grand-chose, mais je suis convaincu que si on s’y met à plusieurs, il y aura assez de parts pour tout le monde et ça sera sûrement meilleur que cette métaphore !
Mathieu, 29 ans, animateur professionnel à l’année et élu de l’association
Que penses-tu du projet ?
Je trouve ce projet très complet. Pour les enfants qui vivent à l’année dans des situations de précarité, de pauvreté extrême, ils profiteront d’une expérience de vacances collectives et dépaysantes ce qui leur offre une ouverture nouvelle sur le monde. Pour les jeunes volontaires qui s’impliquent dans la réussite du séjour, c’est une occasion rare de s’engager sans risque et avec un accompagnement. Pour nous bénévoles, c’est une satisfaction de faire bouger la société dans le sens de l’engagement des jeunes, de la prise en compte des enfants précaires trop souvent délaissés par les institutions et de pouvoir créer des rencontres comme autant de ponts entre ceux qui souhaitent s’engager et ceux qui ont besoin d’aide.
Enfin, pour les partenaires qui s’impliquent dans ce projet, c’est l’occasion de montrer leur attachement à vivre fraternellement avec tous en invitant des enfants fragilisés par leurs conditions de vie à faire société ensemble.
J’y vois même un intérêt pour ceux qui refuseront ce partenariat : qu’ils prennent connaissance et se positionnent par rapport aux constats de la situation d’une partie des enfants en France.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
C’est un projet aux vertus multiples (éducatives, sociales, culturelles, politiques, etc.) qui cherche un peu d’espoir sur nos capacités à vivre ensemble en créant une société davantage basée sur la coopération et la solidarité que sur la concurrence libre et non faussée qui détruit les Hommes et leur environnement. C’est un acte politique et militant dont j’ai besoin, à titre personnel, pour me permettre d’évoluer dans le sens de mes convictions et d’incarner un bout du changement de société que je souhaite.
Comme dit mon frère, Earler de WQ productions, dans son titre “Le ring” :
“En quête de paix intérieure, chaque jour je l’améliore. Chaque jour je deviens meilleur, pas que les autres mais qu’hier.”
Narjisse, 23 ans, étudiante dans le marketing digital, ancienne participante au séjour Evasoleil
Que penses-tu du projet ?
Il s’agit d’un projet très prometteur et unique.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
C’est une cause qui me touche et m’apporte beaucoup sur le plan personnel bien qu’on vienne en aide aux autres.
Qu’apportes-tu au projet en participant, en amont mais aussi sur place, à la colonie ?
J’apporterai des idées, un support et réciproquement.
Sylvain, 43 ans, co-directeur de l’association
Que penses-tu du projet ?
Le projet #ColoSolidaireEvasoleil est un projet ambitieux qui part d’une volonté d’animateurs volontaires, une sorte de défi dans un monde de rentabilité. C’est aussi un bon moyen de mettre en lumière le problème des colos qui excluent toute une partie de la population d’une expérience de vivre-ensemble, qui me semble pourtant plus que vitale aujourd’hui.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Je suis le directeur de l’association. C’est mon rôle d’accompagner et de faciliter ce genre de projet, d’autant plus quand il est porté par des militants. C’est aussi un projet que j’aurais adoré pouvoir monter lorsque j’étais animateur. J’envie terriblement l’équipe qui encadrera ce séjour.
Nathanaël, 28 ans, développeur de logiciels, ancien directeur de séjour Evasoleil
Que penses-tu du projet ?
Je suis bien évidemment très intéressé par le projet Colo Solidaire. Je le trouve extrêmement innovant du fait qu’il mette en pratique le dicton “Il faut tout un village pour élever un enfant” en faisant contribuer tous les acteurs de la société afin de faire partir en vacances des enfants en situation d’extrême pauvreté. Cette approche me paraît beaucoup plus intéressante que celle de faire payer à quelques-uns le coût du séjour de l’enfant, parce qu’elle permet à chacun d’apporter selon ses moyens : les animateurs par du temps bénévole, les hébergeurs par la mise à disposition de leurs locaux et, pourquoi pas, des chefs cuisinier par la mise à disposition de leurs compétences.
Ce projet rappelle que la responsabilité des enfants doit être portée par tous au sein de la société. Je trouve plein d’autres intérêts à ce séjour, notamment celui de la rencontre entre les volontaires et les enfants, mais c’est celui-ci qui me touche le plus.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Je participe parce que, dans un premier temps déjà, je conçois qu’une part de ma mission en tant qu’animateur est de mettre à disposition de mon temps pour permettre à des enfants un accès plus facile aux loisirs.
Ensuite, je participe parce que j’espère que ce projet fera boule de neige et que nous verrons de plus en plus d’enfants pouvoir partir en séjour grâce à ce type d’initiatives. C’est également un rappel aux animateurs de leurs missions sociales.
Qu’apportes-tu au projet en participant, en amont mais aussi sur place, à la colonie ?
De mon côté, j’apporte de mon temps, mon expérience et quelques-unes de mes compétences. Je participe également aux réflexions autour du séjour afin d’en faire une réussite.
Sabine, 51 ans, à l’année dans un Service Enfance de la fonction publique et élue de l’association
Que penses-tu du projet ?
Ce projet est une aventure humaine avec des volontés de participer au changement, de montrer, démontrer que l’humain est encore au centre de notre société. C’est un joli projet, plein de sens et de valeurs. C’est une rencontre ; une déclaration ; une histoire d’amour prête à s’envoler, à se propager, en tout cas je le souhaite. C’est une musique qui résonne et qu’on veut emmener loin.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Je souhaite apporter un peu de moi, un peu de mon temps, de mon sentiment du moment pour être là comme lorsqu’un ami a besoin de toi. Et aussi parce que ce projet, c’est une naissance ; et les naissances sont toujours magiques. On ne peut pas rester à côté des belles choses, il faut les vivre. Alors vivons !
Oufa, 30 ans, électricien et plombier, animateur d’Evasoleil depuis 10 ans
Que penses-tu du projet ?
C’est un très très beau projet.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
On m’a présenté ce projet que j’ai tout de suite aimé ; je me suis dit “je vais faire ce projet”.
Qu’apportes-tu au projet en participant, en amont mais aussi sur place, à la colonie ?
J’apporterai à cette colo mon savoir et ma joie de vivre.
Laure, 33 ans, co-directice de l’association
Que penses-tu du projet ?
Je pense que ce projet n’aurait pas été réalisable s’il n’avait pas réuni suffisamment de bénévoles. L’idée de faire partir des enfants (en situation de grande pauvreté) en vacances gratuitement a réuni très rapidement de nombreuses personnes… des membres de l’asso, les permanents, des animateurs, et aussi des personnes qui ont croisé le chemin d’Evasoleil il y a déjà quelques années. Cette mobilisation est touchante mais nécessaire, l’expertise de chacun permettra, je l’espère, que le projet aboutisse et qu’il soit une réussite. Car évidemment, il ne s’agira pas de faire « juste une colo », elle reflète les ambitions qu’ont chacun de ces membres à apporter une dimension éducative à ce séjour.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Faire connaître la situation de ces trop nombreux enfants frappés par la pauvreté et offrir à quelques-uns une semaine de respiration sont mes deux principales motivations.
Avant, nous proposions un séjour solidaire à Madagascar, c’était un très beau projet avec un partenaire formidable (l’ALOE). Ce projet a pris fin car il a abouti à l’ouverture d’une école et parce que l’ALOE a réussi à trouver une grande autonomie, en partie grâce à nos deux années de partenariat, mais surtout parce qu’ils connaissent parfaitement les difficultés de leur population et qu’ils ont su puiser dans nos savoirs pour mettre en place les projets nécessaires pour répondre à leurs problématiques. Pour cette nouvelle colo solidaire, nous nous aiderons d’associations expertes en pédagogie sociale. Une des motivations que j’ai à participer à ce projet est de montrer que les projets humanitaires et solidaires sont (malheureusement) aussi réalisables en France.
Il existe, en France, de nombreuses associations qui luttent dans des domaines très divers pour un monde meilleur. Encore l’histoire du colibri… Evasoleil nous permet d’œuvrer pour une meilleure éducation à la citoyenneté, mais malheureusement, la colo n’est pas accessible à tous. Alors, depuis 2017, nous tentons d’ouvrir des places à des enfants qui ne sont jamais partis en vacances, et pour cause, leurs familles ou tuteurs en sont à essayer de leur obtenir un toit, un accès à l’école… Nous sommes loin de penser aux loisirs dans ces situations. D’après l’UNICEF, ils seraient environ 30 000 en France dans cette situation (sans domicile fixe) et 3 millions en dessous du seuil de pauvreté*, alors ce que nous allons faire n’est qu’une goutte d’eau, mais nous espérons qu’elle éclaboussera le plus grand nombre en tombant.
*ces statistiques datent de 2015
Yoann, 30 ans, étudiant infirmier et élu de l’association
Que penses-tu du projet ?
Je trouve qu’il s’agit d’un projet extraordinaire, que je n’avais encore jamais vu. Il est ambitieux, solidaire, il touche un grand nombre d’enfants concernés par la pauvreté. Il faudrait plus d’associations qui permettent à des enfants de vivre une histoire qui changera leur vie.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
Dans un premier temps, c’est pour permettre à des enfants de partir en colo pour la 1ère fois de leur vie, c’est quelque chose qui me touche et qui me donne envie de m’investir. Si grâce à ce projet on arrive à faire partir 20 enfants, pour moi ça sera une réussite
Dans un second temps, c’est pour pouvoir élaborer un projet de colo : je n’ai jamais participé à ce type de projet et je trouve ça super intéressant et très enrichissant d’un point de vue professionnel. Me dire que j’ai contribué à un tel projet, c’est une fierté. Je voulais m’investir dans l’association et faire d’autres projets que celui de Monta.
Véronique, 58 ans, présidente de l’association
Que penses-tu du projet ?
C’est un projet ambitieux et plein d’humanité. En tant que Présidente d’Evasoleil je suis fière que notre association ait produit au fur et à mesure des années une conscience collective et humaniste. Ce projet est la continuité de notre combat pour que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ne soit pas un texte de plus, mais une réalité pour une meilleure vie des enfants. Je suis persuadée que la force du groupe permettra la réalisation concrète de ce projet.
Pour quelles raisons participes-tu au projet ?
En dehors de permettre à 20 enfants d’accéder à des vacances, mon objectif principal est de bousculer l’opinion publique sur la réalité de vie des enfants sur notre territoire et de démontrer qu’un autre système que la rentabilité économique et l’individualisme est possible. Par bousculer l’opinion publique, j’entends l’état, les institutions, les associations, et chaque citoyen.
Car en dehors du droit aux vacances, aujourd’hui en France et cela malgré l’obligation de scolarité de tout enfant sur le territoire français, 100 000 enfants sont privés d’école, 3 000 000 vivent sous le seuil de pauvreté…
Pour moi ce projet est la continuité de mon combat pour les droits de l’enfant que je défends dans la cadre de mon travail, de mon mandat associatif, de mon engagement auprès de diverses associations telles que l’Unicef et de ma vie quotidienne
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